Bon nombre de collectivités n'ont pas accès à l'Internet à haute vitesse. Non seulement un réseau de câblodistribution ou une tour de transmission peut leur fournir des signaux de télévision ou de radio mais aussi l'accès à l'Internet à haute vitesse. En raison de la grande portée de la radiodiffusion, on estime généralement que c'est le meilleur moyen d'offrir l'Internet à haute vitesse dans les régions rurales. Un seul signal numérique peut porter à la fois des chaînes de télévision et un accès à l'Internet.

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux offrent divers programmes pour aider les collectivités rurales à obtenir l'Internet à haute vitesse. En investissant dans un système de redistribution communautaire, votre collectivité pourrait faire d'une pierre deux coups (conserver l'accès à la télévision et obtenir l'accès à l'Internet à haute vitesse).

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Si vous envisagez un système de rediffusion, c'est maintenant moins dispendieux que jamais.

Auparavant, les collectivités qui voulaient rediffuser des signaux de télévision devaient acheter un transmetteur et une antenne analogues pour chaque chaîne.

De nos jours, les transmetteurs numériques peuvent combiner les signaux (définition normale) d'une douzaine de chaînes, ce qui signifie que l'achat d'un seul transmetteur pourrait suffire.

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Analyse coûts-avantages:

Environ 10 p. 100 des Canadiens et Canadiennes captent leurs émissions de télévision par la voie hertzienne. Ce pourcentage est plus élevé dans les régions rurales, particulièrement dans les régions défavorisées économiquement. Selon le CRTC, en 2009, les Canadiens et Canadiennes payaient en moyenne 49 dollars par mois pour leur abonnement à la câblodistribution ou à un service satellitaire, c'est-à-dire un peu moins de 600 dollars par année.

Cela signifie que si une collectivité perd une ou plusieurs chaînes de télévision hertzienne, il peut être plus économique pour les membres de la collectivité d'envisager un système de rediffusion ou de câblodistribution plutôt que d'obliger 10 p. 100 de ses résidants à s'abonner à la câblodistribution ou à un service satellitaire privé.

Par exemple, les villes de London, de Saskatoon et de Saint-Jean perdront la chaîne hertzienne CBC le 31 août 2011, date de la transition vers la radiodiffusion numérique. La majorité des collectivités de moins de 300 000 résidants perdront cette chaîne d'ici 2014.

Bien qu'une collectivité puisse en tout temps envisager de se doter d'un système de rediffusion ou de câblodistribution afin d'améliorer son infrastructure locale (meilleur accès aux émissions de télévision et de radio, à l'Internet et au service téléphonique), la transition vers la radiodiffusion numérique présente plusieurs possibilités uniques dignes de mention. (Pour en savoir plus sur chaque avantage, cliquez sur le lien pertinent.)

1. La redistribution est est l'une des solutions les moins coûteuses, si vous perdez vos services à la suite de la transition au numérique.
2. Les nouveaux transmetteurs numériques transmettent plus de canaux.
3. Vous pouvez aussi obtenir l'accès à l'Internet à haute vitesse.
4. Il est possible que les stations locales peut vous aider.

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De nombreuses collectivités qui ont choisi de mettre en place un système de redistribution ont aussi établi une chaîne de télévision ou de radio communautaire, un service de météo ou un bulletin communautaire. Dans certains cas, cette possibilité était la principale raison de se doter d'un système de redistribution.

En sa plus simple version, un ordinateur ou un lecteur de CD ou de DVD et branché à votre transmetteur numérique ou centre de câblodistribution, peut servir à diffuser de la musique, des vidéos, des textes ou un bulletin météo. Avec un tel équipement de base, les résidants peuvent créer leurs propres annonces, vidéos ou enregistrements musicaux et les diffuser.

La majorité des collectivités sont toutefois allées plus loin et ont mis en place un studio de diffusion et d'enregistrement situé à la bibliothèque municipale, à l'hôtel de ville, à un centre communautaire ou dans un autre édifice municipal. Ainsi, elles peuvent diffuser des entrevues, des présentations culturelles et autres en direct à l'aide de plusieurs caméras.

Grâce à l'excellente qualité des caméras vidéo personnelles et des logiciels d'édition, vous pouvez vous équiper pour quelques centaines de dollars. Bien entendu, si votre budget le permet, vous pouvez dépenser des centaines de milliers de dollars selon l'envergure du studio et si vous avez du personnel à temps plein.

Contrairement à l'infrastructure de redistribution qui exige un seuil minimum de dépenses de départ, les installations de production communautaire peuvent démarrer de manière très modeste et être améliorées avec le temps.

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Vous devez payer une redevance à la société satellitaire pour les chaînes que vous désirez redistribuer afin de couvrir les frais des satellites. Ces frais de liaison descendante sont d'environ 130 dollars par mois par chaîne.

Si vous offrez aussi un service d'accès à l'Internet, vous devrez débourser pour une liaison montante et descendante afin que les utilisateurs puissent non seulement parcourir les cybersites du Canada et d'ailleurs mais aussi envoyer des données. Les frais sont calculés en fonction de l'utilisation de la bande passante (c'est-à-dire du volume de données échangées de part et d'autres).

La majorité des résidences au Canada peuvent déjà obtenir un service d'accès à l'Internet par satellite de diverses compagnies à un coût mensuel variant de 50 dollars à 150 dollars (en plus de l'antenne). Toutefois, vous pouvez l'offrir à un coût bien moindre en partageant le service. Par exemple, vous pourriez l'offrir à aussi peu que 20 dollars par mois par maisonnée tout simplement parce que les gens ne l'utilisent pas tous en même temps ou autant d'une journée à l'autre.

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